Fabienne Larouche révèle les importants changements apportés à STAT après les critiques

Après que de nombreux téléspectateurs eurent critiqué la série STAT en estimant qu'elle manquait de réalisme, la productrice de l'émission, Fabienne Larouche, a expliqué au site web Showbizz.net les changements apportés par la production. 

Rappelons que plusieurs téléspectateurs avaient accusé la série de ne pas être vraiment conforme avec ce qui se passait réellement dans les urgences des hôpitaux.

« On n'est pas médecins. Nous, on regarde ça et on se dit : "wow, il y a de l'action et tout", mais on ne sait pas comment placer un respirateur. On a appris comment tourner ça. C'est une quotidienne alors on n'a pas les mêmes moyens qu'une série traditionnelle », précise d'abord la productrice. 

Fabienne Larouche ajoute qu'elle a demandé l'aide de la part de nul autre que le Dr Alain Vadeboncoeur. « Le docteur Vadeboncoeur s'est lié à nous. Il travaille en amont. Dès l'écriture des textes donc, déjà, il peut corriger des choses. [...] Il est très coopératif et très créatif dans le sens où il comprend les impératifs de la production, il comprend le travail de Marie-Andrée [Labbé] », poursuit-elle. Ainsi, il ne vient pas en personne sur le plateau de tournage, mais peut répondre en vidéos aux questions des membres de l'équipe. 

« Sur le plateau, il y a un mois et demi, on avait trois infirmières et les trois ne disaient pas la même chose. La réalisatrice m'a appelée en me disant : "Ça fait 20 minutes qu'on discute parce qu'elles ont chacune leur façon de faire les choses". Dans chaque hôpital, c'est différent », souligne également la productrice.

« Un commandant de police qui s'en va exécuter le chef des motards dans un autobus en plein champ, ça passe comme une lettre à la poste, mais le "plaster" mal placé par exemple, oh non ! », ironise-t-elle. 

Rappelons qu'en septembre, l'un des médecins qui faisait de la consultation pour l'émission a également fait une importante mise au point sur les réseaux sociaux.

Toutefois, elle se réjouit que, depuis quelques semaines, le nombre de plaintes a fortement diminué. « On n'en entend plus beaucoup parler », concède-t-elle. 

D'ailleurs, elle promet « toute une finale » pour le temps des Fêtes.