Catherine Fournier s'ouvre avec courage à propos de son traumatisme
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Monde de Stars
C’est avec énormément de courage que Catherine Fournier a dévoilé publiquement qu’elle a été agressée sexuellement au mois d’octobre 2017 par l’ancien député de Rimouski, Harold LeBel.
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, s'est ouverte au magazine 7 jours à propos de son agression. Après avoir fait lever l’ordonnance de non-publication et dévoilé qu’elle est la victime d’Harold LeBel, elle a notamment raconté sa version des faits.
Suite à son agression, elle a voulu que son identité reste secrète pendant le procès de l'homme. Malheureusement, son identité a tout de même été dévoilée dans les médias contre son gré. Ainsi, puisque la nouvelle avait déjà fuité, elle a décidé de raconter sa version des faits dans le documentaire Témoin C.F. pour sensibiliser les gens et tenter d'éviter que d'autres histoires comme la sienne arrivent.
Celle-ci s'est donc ouverte au magazine 7 jours à propos du documentaire et de son agression. Elle a notamment raconté à quel point cela l'avait affecté, qu,on dévoile son identité dans les médias contre son gré:
«Ç’a été la pire journée de ma vie... Ma grand-mère m’a appelée en pleurant parce que des amis avaient entendu cette information à la télé et qu’ils lui avaient téléphoné pour la lui rapporter. Ça s’est passé de la pire façon qui soit, alors que moi, je ne cherchais qu’à protéger ma famille, mes parents, mes frères, ma grand-mère. Qu’on fasse fi de ma volonté m’a beaucoup affectée. Plusieurs mois plus tard, lorsque le projet de documentaire m’a été proposé, je me suis dit que c’était pour moi l’occasion de me réapproprier ma parole et de transformer les événements malheureux — tant l’agression que la violation de mon droit à la vie privée — en quelque chose de positif. À titre d’élue, j’ai une tribune, et si cela peut permettre aux victimes d’agression sexuelle de mieux comprendre le système judiciaire, de se sentir moins seules, tant mieux.»
Catherine s'est aussi ouverte à propos de comment elle s'est sentie, en lien avec l'agression:
«À la suite de l’agression, je me suis jugée. Je me trouvais faible, car je n’avais pas eu la réaction que j’aurais cru avoir en pareilles circonstances. J’avais toujours pensé que si une chose semblable m’arrivait, j’allais courir, crier, mais la réalité est différente. J’ai figé, par réflexe de protection. Je me sentais vulnérable. Il était beaucoup plus fort que moi. Ce n’était plus l’ami, la personne de confiance que je connaissais. J’ai fini par comprendre les mécanismes psychologiques qui sous-tendaient ma réaction.»
Ouf! On lui souhaite beaucoup de courage et d'amour pour la suite.
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