Michel Venne est reconnu coupable d'agression sexuelle à l’encontre de Léa Clermont-Dion
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Monde de Stars
On apprend ce matin, par le biais d’un article de TVA Nouvelles, que l’ancien éditorialiste du Devoir Michel Venne, a été reconnu coupable d'agression et d'exploitation sexuelle à la suite de son procès. La plaignante, l’animatrice et autrice Léa Clermont-Dion, avait par la même occasion demandé que l’ordonnance de non-publication visant à protéger son identité soit levée.
Le jugement de l’ancien éditorialiste a donc été rendu public et Michel Venne a ainsi été trouvé coupable de geste à caractère sexuel à l’endroit de l’animatrice et autrice. Selon l’article de TVA Nouvelles, le juge Stéphane Poulin, l’accusé a présenté une version des faits qui manquait de franchise. Voici un extrait de l’article :
« Dans le cadre de son analyse, et après avoir entendu le procès de Venne accusé d’agression sexuelle et de contact sexuel sur la victime, le juge Stéphane Poulin a conclu que l’ancien journaliste a offert au Tribunal une version «calculée» qui manquait «de franchise et de transparence».
Au surplus, le magistrat a déterminé que la preuve présentée par la défense ne soulevait «aucun doute raisonnable».
Concernant le témoignage de la plaignante, le président du Tribunal a dit croire la jeune femme, malgré le fait qu’il ait émis une «petite réserve sur quelques éléments».
«Dans l’ensemble, le témoignage de la plaignante est franc sincère et transparent, structuré, précis et cohérent et, malgré un contre-interrogatoire serré, sa version des faits est demeurée constante», a noté le magistrat. »
Les gestes reprochés remontent en 2018, alors que Léa Clermont-Dion était stagiaire à l’Institut du Nouveau Monde (INM) et Venne y assumait la direction.
L’homme a profité d’un voyage à Québec pour porter les gestes dont il est reconnu coupable aujourd’hui.
« En tant que stagiaire, madame Clermont-Dion devait assister Venne, ce qu’elle considérait «comme un honneur». Elle a toutefois vite déchanté lorsqu’une première fois, dans un taxi, Venne a posé une main sur sa cuisse, près de son vagin et qu’à une deuxième reprise, près de l’hôtel où elle logeait, il a mis une main sur sa hanche et sur ses parties intimes » précise l’article de TVA Nouvelles.
En 2017, Léa Clermont-Dion avait révélé que Lise Payette, alors collègue de Michel Venne au Devoir, lui avait «conseillé» de ne pas porter plainte. L’autrice avait alors publié une longue publication Facebook, ce que Lise Payette avait par la suite reconnu au Journal de Montréal.
Nous vous invitons à lire l’article de TVA Nouvelles pour plus de détails.